Dans la nuit du 6 au 7 mars 2017, le cyclone ENAWO a frappé la ville d’Antalaha (avec des rafales de vent de plus de 220 km/h) dévastant tout sur son passage. Si la quasi-totalité de l'île de Madagascar a été durement touchée par ce cyclone, la région Nord, et tout particulièrement la ville d’Antalaha et ses environs, ont subi de plein fouet les vents les plus violents entrainant des dégâts considérables. D’autres régions comme Sambava, Maroantsetra, Tamatave et Antananarivo ont été également fortement touchées.
Le maire de la ville a lancé un appel de détresse via Facebook. En effet, la Commune Urbaine d’Antalaha, malgré sa volonté et son abnégation se sent complètement démunie. Au 13 mars 2017 elle n’avait encore reçu aucune aide !
L’objectif premier de la mairie d’Antalaha aujourd’hui est d’éliminer le plus rapidement possible les risques sanitaires dus à l’absence d’hygiène et aux maladies que le cyclone aurait pu véhiculer. La ville d’Antalaha est aujourd’hui privée d’eau potable, les services de la commune sont paralysés et il est urgent d’évacuer les déchets engendrés par ENAWO.
C’est la raison pour laquelle les associations Nosy Mena Miavana de Plérin, Degemer-Mada de Quimper et Pondi-Mada de Pontivy, ont décidé une levée simultanée de fonds pour subvenir aux besoins immédiats de la population.
Les sommes réunies seront envoyées en totalité à l'équipe municipale d'Antalaha qui dirige sur place les reconstructions et les distributions des produits nécessaires. Un compte-rendu des fonds réunis et expédiés sera donné en toute transparence sur Facebook (Commune Urbaine d’Antalaha) ou par tout autre moyen. Par ailleurs, l’association Nosy Mena Miavana, a sollicité une référente pour rencontrer dès à présent M. Eddie FERNAND, maire d'Antalaha, et nous rendre compte de l'utilisation des sommes envoyées.
Après le Cyclone ENAWO Mars 2017
"Le nettoyage de la ville est long et studieux, mais on y arrivera!" (Eddie Fernand, Maire d'Antalaha)
La Commune Urbaine d'Antalaha engage quotidiennement 50 personnes, en plus de la société SENAM, pour effectuer les travaux d'assainissement avant que d'autres actions puissent être engagées.
Les dépenses journalières de la Commune Urbaine d'Antalaha pour ce nettoyage de la ville ont été, jusqu'à ce jour, soutenues par les dons et soutiens; parce que le décaissement des fonds auprès du trésor public est très réglementé et donc lourd et long, incompatible avec une situation d'urgence, à moins de trouver des fournisseurs qui accepteraient d'attendre longtemps les procédures de passation des marchés publics indispensables.
Les infrastructures communales ont été touchées par le cyclone. Une fois le nettoyage fait, l'heure est à la reconstruction.
